Les Théories du Dr HAMER : Une partition difficile

Publié le par choisirlaconfiance.over-blog.com

Suite de la discussion en "commentaires" de l'article précédent :

 

Extrait du plus récent commentaire, à l'article précédent, de Baudouin Labrique : 

Les phrases entre ""concernent le commentaire avec en couleur bleue mes phrases et celles en noir, les affirmations de Baudouin.L. 

Les phrases en parme sont mes réponses sous la forme de cet articlequi vous en offre de toutes les couleurs.

·                 « "la formation de médecin et de radiologue du Dr HAMER et du fait qu'il ait donné à sa méthode le nom de son fils assassiné : Sont des affirmations exactes." Telles étaient les "hypothèses", constats donc incontestables, à l'origine de ma démarche. »
"Sauf que partant d’un cas unique, il s’adonne à ce qu’on appelle de l’empirisme primaire et donc irrecevable comme preuve incontestable !"

Le  Le Dr HAMER ne s'est pas contenté d'observer un seul cas (le sien, par exemple, ou celui de son épouse) mais 6.500 cas - je le reconnais le chiffre de 10.000 à 15.000 était une erreur - dont 200 accompagnaient sa thèse de Post-Doctorat, thèse que la faculté a refusé d'examiner (Cas unique alors). Pour cela elle a, parait-il, été condamnée en 86, 92 et 2006, en vain, par le tribunal civil. 

I
"Vous dites : « Par ailleurs, je n'ai pas imaginé que le Dr HAMER avait soigné lui-même un effectif de 10.000 à 15.000 patients mais qu'il aurait enquêté (questionnaire sur les événements traumatisants éventuels et conscients avant le choc maladie) .Même en procédant de manière artisanale, dépouiller un tel questionnaire sur 3 ans n'est pas impossible. »
Ce n’est pas possible car il n’avait pas d’autre choses, devant lui, que des protocoles médicaux classiques et pour obtenir les éléments du vécus des personnes, il fallait les interroger, enquêter comme vous dites ; suivant mon expérience thérapeutique de l’anamnèse (terme approprié pour définir de type d’enquête), cela aurait dû prendre autant de temps que de les voir en consultation. Ce que je relayais du Dr Moonens et qui stigmatisait une impossibilité matérielle concernant le nécessaire temps à octroyer pour ce genre d’étude."

 T   Tout d'abord je confirme que l'effectif révisé n'est que de 6.500 ce que je trouve néanmoins significatif.      Par ailleurs, pour savoir si une personne a vécu des situations qui l'ont choquée de manière violente dans les mois précédant une date déterminée, et obtenir des précisions sur la nature de l'évènement, il suffit d'établir un questionnaire pertinent et de le faire circuler auprès de ceux qui sont volontaires pour répondre. Pas besoin de recevoir les enquêtés en consultation. Quel que soit le Sujet.                                  Je reconnais qu'établir ce type de questionnaire implique un savoir faire qui n'est pas du domaine médical mais du domaine de la collecte et de la gestion des informations. Si je sais faire c'est grâce à ma formation en Gestion et non en PNL.


"Vous dites : « Une fois le praticien choisi, avancer en confiance et travailler aussi sur ses "maux de l'âme" afin que l'esprit n'entre pas en compétition avec le thérapeute pour le maintien des effets "bénéfiques" secondaires (souvent inconscients) de la maladie et ne lutte pas contre la guérison comme il a lutté contre la bonne santé. »
Mais c’est à supposé que le patient en question donne un sens à ses maux (ce qui n’est jamais à induire ni à présupposer de la part du thérapeute). Bien entendu. D'où l'interêt de ne pas être présent quand l'interrogé répond au questionnaire ce qui évitera de l'influencer.

"Vous dites « C'est sans doute, sur le 2ème point, que nous risquons de ne pas préconiser la même démarche. (Mon livre: Apprivoiser l'Optimisme en 9 étapes par la Méthode ACC -Apprendre à Choisir la Confiance -) »
"Je ne pense pas qu’on puisse « choisir la confiance » ; tout comme le deuil, le pardon, le lâcher-prise…, ce ne sont que les résultats d’un processus dont il ne faudrait pas brûler les étages sous peine d’échec, de retour plus douloureux encore à la case départ, suivant ce que mes patients me montrent en l’occurrence, comme expérience…" 

 

Tà  Tou à fait d'accord sur la nécessité d'un processus. Par contre ce processus ne peut faire l'impasse d'un effort de volonté au niveau de la case départ. C'est pour cela que le nom de la méthode n'est pas "Choisir la confiance" mais "Apprendre à Choisir la Confiance" (ce qui demande un certain temps et une démarche pédagogique EN PLUS de la nature du sujet). Pour éviter le raccourci de l'expression j'ai finalement choisi pour titre "Apprivoiser l'optimisme en 9 étapes" par cette méthode (ACC) car le terme Apprivoiser confirme la donnée "temps" comme inévitable.

Q    Qui plus est, cet apprentissage doit ensuite s'exercer le plus souvent possible pour demeurer opérationnel sur la durée. Comme dans n'importe quelle discipline. Une longue période de carence implique un nouvel apprentissage qui est évidemment accéléré par rapport à celui suivi lors de l'état initial (comme pour n'importe quelle activité). 

Or   Pour activer la Volonté il faut sortir de l'état passif ou réceptif et entrer en état actif (peu importe la nature de l'action, elle doit être choisie uniquement en fonction des goûts du "challenger" consultant.

L'    L'appeler "patient" crée déjà un handicap. 

Vo   Vous avez également soulevé, par ailleurs, que le Dr HAMER n'accordait pas à la psychothérapie classique une valeur intrinsèque : On peut présumer qu'il n'y avait pas trouvé de réconfort quand il a dû affronter son épreuve de deuil de son enfant.

Je   Je pense même que, théologien de formation, c'est sans doute cet apprentissage qui a été sa "base sécure" lui permettant de mettre en action ses facultés de "résilience":  

Le   Leur expression sur le terrain : Sa Volonté de donner un sens "humanitaire" au décés de son enfant. C'est très souvent une réaction salvatrice pour des parents endeuillés.

Pa  Par souci de confort personnel, Il aurait pu renoncer à sa démarche pour la collectivité, mais sa notion de Devoir à accomplir a dû lui sembler le sacrifice complémentaire incontournable.

Ce  Ceci ne signifie pas que je suivrais ses consignes appliquées par ceux qui s'autoproclament ses disciples. Déjà parce qu'il ne suffit pas d'approuver une stratégie pour savoir l'appliquer.

      Ensuite parce que les progrès de la science ne permettent plus une comparaison équivalente, à celle d'il y a 30 ans, des résultats des méthodes thérapeutiques.

Il    Il y a 30 ans le diagnostic cancer était une tragédie. Aujourd'hui il est devenu un défi. Le choc de son annonce est déjà un choc moins important qui se rajoutera au stress de base.

P    Par ailleurs les effets secondaires des soins de l'organe atteint doivent être pouvoir être gérés par le cerveau s'il est capable de gérer l'évolution de la maladie (qui peut le plus peut le moins). 

 

      Pour conclure, j'exprimerai un regret dans la démarche commencée par HAMER et non poursuivie : Un sondage (enquête) sur un effectif de personnes saines et malades qui ont subi un "Choc" afin d' observer ce qui a permis aux personnes restées saines - même s'il y en a peu - de résister sans passer par la stratégie maladie.

      C'est sur l'analyse des comportements des individus les plus performants (afin de les modéliser, si possible, pour les reproduire) que se base la psychologie positive dont la PNL constitue un des fleurons.  

 

     Ci-dessous une vidéo qui, même si la parole est contestée, fournit des images reflet d'une réalité et non d'un scénario. Je pense que la contestation et l'argent ne sont pas indépendants l'un de l'autre. Vous avez pensé "droits d'auteur"? Moi aussi.

  

      http://cristos.over-blog.com/article-32781852.html

  

        A bientôt

        Françoise

        http://authenticienne.over-blog.com/

Publié dans On en discute

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L
Bonjour,<br /> <br /> Je suis la personne dont vous commentez les propos plus haut.<br /> <br /> Je vous invite à lire les deux chapitre suivant de mon livre (sorti en 2011) "Quand les thérapeutes dérapent" :http://www.retrouversonnord.be/Quand_les_therapeutes_derapent_Hamer_et_Sabbah.pdf<br /> <br /> Détails sur le livre :http://www.retrouversonnord.be/quand_les_therapeutes_derapent.htm
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