Cerveau Droit - Cerveau Gauche -1er article de la catégorie -
Chers lecteurs, amis d'aujourd'hui (depuis hier le plus souvent) et de demain,
Je vous avais annoncé, dès l'article précédent, que j'avais compris le pourquoi, enfin l'un des pourquois au moins, de l'efficacité de la méthode ACC (Apprendre à Choisir la Confiance), et que je vous en offrirai l'information.
En fait, imaginez un repas (exemple de saison) : Même si les mets sont appréciables et bien préparés, cela nous couperait l'apétit d'être servis dans une grande assiette où seraient placés même temps les entrées apéritives, le plat principal et le dessert.... arrosés du bon vin...
Sur le plan intellectuel, ça marche pareil.
J'ai donc créé une "catégorie d'articles" afin de vous exposer mes conclusions en vous invitant, aussi souvent que cela vous conviendra, à enrichir cette étape de vos commentaires qu'ils soient questionnements ou réflexions.
Voici donc en préambule les implications de mes découvertes plus précises (il est possible que pour certains d'entre vous j'exprime des évidences rengaines) en matière de fonctionnement de nos hémisphères cérébraux et leurs conséquences sur notre joie de vivre au quotidien.
Effectivement, si mes lectures antérieures avaient abordé cet aspect, soit je n'étais pas prête à l'identifier, soit faute de l'avoir constaté sur le terrain, je n'y avais pas accordé l'attention opérationnelle qu'il impliquait.
Cela me rappelle des étudiants que j'ai cotoyés dans le cadre de la formation continue.
Il était fréquent que certains remarquent alors : "Ah c'est pour cela que l'on me demande d'effectuer telle ou telle application". De ce fait ils retenaient l'enseignement plus précisément que ceux qui n'avaient pas ce repère installé et exerçaient ensuite la fonction confiée avec plus d'intérêt, donc mieux.
Eh bien, aujourd'hui c'est le maçon qui découvre pourquoi la truelle est l'outil approprié à la fonction pour laquelle il s'en est servi spontanément et a persévéré, puisque ça marchait.
Aujourd'hui je comprends pourquoi la méthode, que j'ai conçue de manière empirique ou expérimentale, marche !
Elle s'adresse simultanément aux 2 interlocuteurs présents, dans la classe de notre comité de direction (au sens de pilotage et de trajectoire), Le cerveau gauche et le cerveau droit.
Ceci explique, qu'au cours des 9 étapes, ces deux entités de notre moi le plus intime se sentent à la fois concernées et un peu déroutées mais jamais "larguées" car sollicitées régulièrement pendant la séance :
Il n'y a pas le pilote et son assistant qui se plie aux décisions de l'autre avec plus ou moins de bonne volonté (ce qui est le cas de nos personnalités, même adultes, dont l'un des hémisphères s'est surdéveloppé par rapport à l'autre). Nous reconnaissons en nous l'importance équivalente de 2 copilotes, appelés à conduire notre équipage en concertation, ce qui les amène forcément à apprendre à communiquer entre eux harmonieusement et à confier l'initiative de l'action à l'un ou à l'autre, en fonction de l'opportunité de la situation. Le 2ème étant alors soit en phase repos-récupérateur soit co-opérant.
Pour conclure ce premier article, je précise que non seulement cerveau droit et cerveau gauche n'ont pas les mêmes compétences, ( ceci je l'avais déjà appréhendé car ils ne sont donc pas égaux mais équivalents), mais encore ils ne comprennent pas le même "langage" (c'est le domaine de ma découverte)
N'utiliser qu'un seul code de communication c'est ne s'adresser qu'à l'un des deux, effectuer un choix qui sera d'autant moins opportun si c'est l'autre qui a le plus besoin d'être enseigné pour jouer harmonieusement sa partition.
Exemple simpliste : Un raisonnement élaboré et exprimé clairement ne sera pas accessible au cerveau droit.
Ceci explique que les meilleurs arguments soient parfois sans effet sur un comportement regretable et regreté, même par celui qui l'exerce.
J'aimerais bien poursuivre mais le temps imparti pour ce 1er message est passé (cerveau gauche) et de toutes façons nous devons changer les assiettes (cerveau droit).
A très bientôt.
Françoise